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LES RAMONES - We're outta here !


 
Sorti en 1997
Produit par Daniel Rey 
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Cette fois, c'est bel est bien fini. Après 2262 concerts et 19 albums en 22 annèes de carrière, les Ramones, plus grand groupe de Rock'n roll de tous les temps, tirent définitivement leur révérence avec un ultime show au Palace de Los Angeles, accompagnés sur scène pour l'occasion par quelques admirateurs, Lemmy de Motörhead, Lars Frederiksen et Tim Amstrong de Rancid, Ed Vedder de Pearl Jam, Chris Cornell et Ben Sheppard de Soundgarden ainsi que l'immortel Dee Dee Ramone, l'homme sans qui les Ramones n'auraient jamais été ce qu'ils sont. Quant au répertoire proposé ce soir-là, c'est tout simplement le meilleur des Ramones : Teenage lobotomy, Blitzkrieg bop, Beat on the brat, Sheena is a punk rocker, Cretin Hop, Pinhead, Rockaway beach et tant d'autres ... Plus plusieurs bonnes surprises avec la reprise de R.A.M.O.N.E.S., chanson de Motörhead composée en hommage aux éternels new-yorkais, et la fabuleuse version punk'n roll du générique de Spiderman, jusque-là uniquement disponible sur la version japonaise de ! Adios Amigos !.

La performance débute donc selon la coutume par The good, the bad and the ugly de Ennio Morricone, violemment interrompu par Durango 95 immédiatement suivie par Teenage lobotomy. Bref, le schéma classique. On est donc bon pour un petit bilan de l'état des troupes : côté rythmique, pas de problèmes ; Marky aux fûts et CJ à la basse ramonent sévère. Chez Johnny aussi, tout va bien, même si son éternelle Mosrite est usée par le temps. C'est donc dans la voix de Joey que l'influence du temps se fait le plus ressentir. Ces chants sont un peu plus forcés qu'à la grande époque et il doit souvent être épaulé par CJ ; mais bon, tout ça est secondaire et s'efface derrière l'excellent prestation d'un groupe vieux déjà de 22 ans. Côté son, la guitare et la basse sont un peu trop effacées et la voix peut-être légèrement trop étoufée pour égaler la référence en matière de live, It's alive. Mais une fois de plus, tout ça est secondaire.

Ensuite, on se réjouit de voir Dee Dee massacrer Love kills de sa voix de clochard, pasqu'il l'a bien mérité. Et lorsque Joey reprend le micro et lance Do you wanna dance d'un "This goes out to Dee Dee Ramone !" avec une rage énorme, on aurait presque envie de chialer tellement que c'est beau. Beau aussi, l'émotion dans la voix de Joey lors des dernières chansons ; et finalement le rideau qui se lève sur Aniway you want it en compagnie d'Ed Vedder.

Oui, tout est bel et bien fini, mais la musique des Ramones, parce qu'elle ne s'inscrit dans aucune mode, est définitivement immortelle. Brrrr... que d'émotion.