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1974 |
Le
30 mars 1974, Douglas (Dee Dee)
Colvin à la guitare et au chant, John (Johnny)
Cummings à la guitare et Jeff (Joey)
Hyman à la batterie, trois jeunes new-yorkais désoeuvrés
et passionnés de musique, débarquent aux Performance Studios
à New York et s'essaient péniblement à la musique.
Après des tentatives peu convaincantes de reprises de leurs idoles,
New York Dolls, Who et Stooges, ils se décident à composer
leurs propres chansons.
Petit
à petit, le son du groupe se profile et Douglas (Dee Dee) cède,
pour la basse, sa place de chanteur à Jeff (Joey). La place vacante
derrière les tommes sera comblée par Tommy
Erdelyi (Ramone), un ingénieur du son, ami de Johnny, qui travaille
dans ces mêmes studios.
Plus
tard, les quatre choisissent le nom de Ramones, en hommage à Paul
McCartney, et en font tous leur nom de famille afin de paraître plus
unis. C'est également durant cette année qu'ils se produisent
pour la première fois en public, devant une vingtaine de personnes,
à New York.
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1974 |
Les
Ramones décrochent un engagement dans le club new-yorkais CBGB's
où ils se produiront une fois par semaine dans des shows de moins
de 20 minutes où ils ne disent pas un mot et jouent une vingtaine
de chansons. Ils y côtoient le gratin de la nouvelle scène
new-yorkaise underground, Patty Smith, Blondie ou encore Talking Heads.
Même
si elles n'attirent pas les foules, leurs prestations trouvent un certain
écho dans la presse spécialisée américaine
et britannique, ainsi qu'auprès des intellectuels new-yorkais, comme
l'artiste pop Andy Wahrol. Les critiques restent divisées
; d'un côté, l'on parle d'un "gag dont tout le monde se lassera
très vite", et, de l'autre d'un des groupes les plus révolutionnaires
de toute l'histoire du rock".
Les
Ramones trouvent également, en la personne de Danny Fields, un journaliste
rock s'étant naguère occupé de MC5 et des Stooges
d'Iggy Pop, un manager entièrement dévoué à
la cause de leur rock minimaliste. Mais le paysage du rock américain
est complètement bouché par le rock'n'roll pompeux du Top
40 et n'offre pas de place pour un concept aussi révolutionnaire
A ce
stade, le groupe possède déjà une vingtaine de
compositions originales, comme
Blitzkrieg Bop, Beat on the
Brat et Judy is a Punk.
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1975 |
Les
Ramones passent pour la première fois en studio afin d'y enregistrer
la démo de Judy is a punk et I wanna be your boyfriend,
mais cet enregistrement, envoyé à toutes les maisons de disque
que compte le pays, sera rejeté partout, sauf chez le petit label
indépendant Sire Records qui se décide à proposer
un contrat inespéré au groupe. Les Ramones acceptent
et signent pour la somme de 6000 $.
Même
si ce montant est minuscule, Sire Records avancera tout de même les
sommes nécessaires à l'acquisition d'un matériel digne
de ce nom et, le 2 février 1976, permet aux Ramones de débuter
l'enregistrement de leur tout premier album. A peine deux semaines plus
tard, l'ouvrage est achevé.
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1976 |
Le
premier
album, Ramones,
sort dans les bacs en avril 1976. Il contient treize chansons, parmi lesquels
les classiques
Blitzkrieg Bop,
Beat on the Brat ou encore
53d
& 3d, pour une durée totale de 30 minutes.
5000
copies s'en vendent en une semaine, mais il ne dépassera pas la
place 184 du Top 40, ne sera programmé sur aucune radio et constitue
finalement un échec commercial. Pourtant, les critiques, bien que
toujours aussi divisées, sont dithyrambiques.
Parallèlement,
les Ramones commencent à tourner en dehors de New York, où
l'accueil réservé au groupe va du jet de bouteilles à
l'enthousiasme général.
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1976 |
Le
4 juillet 1976, les Ramones franchissent l'Atlantique pour une série
de concerts en Angleterre, où leur premier album est en tête
des ventes import. D'un seul coup, ils se retrouvent en face de foules
de 2000 personnes entièrement acquis à leur cause, incluant
les futurs figures majeures de la scène punk anglaise, Johnny Rotten,
Joe Strummer, Sid Vicious, ... tous fans du quartette new-yorkais.
En
octobre de la même année, les Ramones débutent déjà
l'enregistrement d'un nouvel album.
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1977 |
Ce
nouvel opus, intitulé Ramones
Leave home,
sort en janvier '77 et est accueilli à nouveau
par une presse enchantée. Bien que dans la même veine minimaliste
que son prédécesseur, l'album marque une légère
déviation vers un punk-bubble-gum directement hérité
des Beach Boys. Au rang des tubes, on y trouve notamment Pinhead,
Gimme gimme shock treatment ou encore Commando.
L'un
des meilleurs titres de l'album,
Carbona not glue, qui évoque
le sniff de colle, devra pourtant être retiré au dernier moment
par la maison de disque pour analogie avec le fabricant de dissolvant Carbona.
Parallèlement
à leurs incessantes tournées américaines, les Ramones
s'envolent à nouveau vers l'Europe, et totalisent plus de 150
dates au cours de la même année.
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1977 |
Quelques
mois plus tard seulement, leur nouveau disque,
Rocket
to Russia est déjà disponible. Il distille, dans
la lignée de son prédécesseur, un punk-bubble-gum
irrésistible qui sera désormais la marque de fabrique des
Ramones, avec de véritables hymnes comme Rockaway Beach,
Teenage Lobotomy ou encore la jouissive reprise du Surfin' Bird
des Trashmen.
Cette
fois, les critiques sont unanimes pour saluer ce qu'ils qualifient
du "meilleur album de l'année et peut-être le plus drôle
de tous les temps", ou encore d' "un des albums les plus importants des
années 70". Par contre, et malgré la distribution quasi mondiale
de l'album grâce à leur nouveau contrat avec Warner Bros.,
le disque se révèle un nouvel échec commercial.
Mais
le succès des Ramones en tournée est toujours aussi impressionnant
, notamment à Londres où ils finissent l'année triomphalement
avec un concert mémorable au Rainbow Theatre qui sera enregistré
et publié en 1979.
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1978 |
Tommy,
le batteur originel décide de quitter le groupe car il ne
supporte plus le rythme effréné des tournées et veut
se consacrer à sa première aspiration, la production.
Les
Ramones auditionnent alors plusieurs batteurs pour lui succéder
et choisissent finalement Marc Bell, le batteur des Voidoids de Richard
Hell, qui prendra le nom de Marky
Ramone. En trois semaines, Marky apprend tout le répertoire
du groupe et il apparaît pour la première fois sur scène
avec les Ramones le 29 juin.
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1978 |
Les
Ramones enregistrent un nouvel opus,
Road
to ruin, qui se détache légèrement des trois
premiers albums. Il est en effet le reflet de toutes les frustrations
engendrées à la suite de la quasi confidentialité
commerciale dans laquelle sont tombés leurs premiers albums ; et
il en résulte l'abandon du fameux punk-bubble-gum au profit d'un
punk plus radical. Mais l'album contient également une chanson acoustique
et une reprise de Sonny et Cher.
Les
critiques sont divisées ; certaines parlant du "meilleur album des
Ramones", d'autre d'un disque qui annonce la fin du groupe". Mais malgré
cette tentative d'un album plus commercial, Road to ruin se révèle
une fois de plus un échec.
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1979 |
Sortie
du premier album live du groupe, It's
alive, enregistré à Londres le 31 décembre
1977. Cet enregistrement exceptionnel, produit par Tommy Ramone lui-même,
reste probablement aujourd'hui le témoignage le plus fidèle
de ce que furent réellement les Ramones sur scène et le meilleur
élément de toute la discographie du groupe.
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1979 |
Mais
c'est sur un autre front que les Ramones vont faire parler d'eux : .....le
cinéma.
Le groupe accepte en effet de figurer dans une film Série-B intitulé
Rock'n'Roll
Highschool, dans lequel ils viennent délivrer de jeunes étudiants
rebelles de leurs collège ennuyeux.
Pour
ce film, les Ramones écriront plusieurs nouveaux titres (dont le
morceaux éponyme) qui seront inclus sur la bande
originale du même nom.
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1980 |
Le
nouvel album des Ramones, End
of the Century, est de loin celui qui donnera lieu au plus de polémiques.
Le groupe a en effet décidé d'en confier la production au
roi de la pop guimauve des années 60, Phil Spector.
Mais
le perfectionnisme de Spector va se heurter à l'efficacité
brute des Ramones et les séances d'enregistrement tournent au cauchemar,
Spector menant notamment Johnny au bord de la crise de nerfs en lui faisant
jouer le riff d'intro de Rock'n'Roll Highschool plus de 20 fois.
Alors que le groupe avait l'habitude de boucler une demi douzaine de chansons
par jour, Spector peine à en finir une par journée. Il en
vient même aux mains avec Dee Dee, lui reprochant sa dépendance
à l'héroïne.
Mais
Spector aura tout de même le mérite de ne pas trop travestir
le son des Ramones, même s'il n'hésite pas à y ajouter
synthétiseur, percussions et même un orchestre entier pour
la reprise de Baby I love you qui dérouta plus d'un fan mais
qui devint, bien malgré eux, l'unique tube commercial de toute la
carrière des Ramones.
Même
si la plupart des critiques suivent, bon nombre de fans de base lâchent
le groupe, déçus par la nouvelle orientation pop des new-yorkais.
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1981 |
End
of the Century
n'a pas seulement jeté le désarroi chez les fans et les critiques,
mais également au sein du groupe lui-même. En effet, les tensions
grandissent, notamment entre Joey, qui désire continuer dans une
veine pop, et Johnny, qui veut retourner au bon vieux punk originel.
Et
c'est donc un groupe en pleine crise d'identité qui sort un nouvel
album intitulé
Pleasant
dreams, qui, cette fois, prend carrément le parti d'une
pop mélodieuse, à mettre pour la majeure partie au crédit
de Joey qui a signé bon nombre de morceaux de l'album.
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1982 |
Un
nouveau problème survient durant l'enregistrement du nouvel album
des Ramones : les penchants du batteur Marky sont devenus intolérables
et le reste du groupe décident de s'en séparer avant même
la fin des sessions en studio.
Mais
ce nouvel opus, intitulé
Subterranean
Jungle, marque pourtant un pas dans la bonne direction. La distorsion
est de retour est les Ramones retrouvent leur agressivité et leur
énergie légendaire le temps de titres comme Psycho Therapy,
Outsider
ou encore
Time Bomb.
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1983 |
Au
moment de retourner en tournée, c'est l'heure pour les Ramones de
s'attacher les services d'un nouveau batteur. Et c'est un certain Richard
Reinhardt (mieux connu sous le nom de Richie
Ramone), batteur des Velveteens, qui décroche la place.
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1983 |
Et
c'est donc avec une confiance retrouvée que les Ramones sortent
leur nouvel album, Too tough
to die, qui, cette fois, constitue un virage marqué vers
un punk hardcore radical et brut, avec des titres comme Mamma's Boy,
Wart
Hog et l'éponyme
Too tough to die. Pour la production,
c'est le batteur originel, Tommy Ramone, qui a été choisi.
Mais
l'album contient également son lot de mauvaises surprises, comme
l'effroyable Planet Earth 1988, composée par le nouveau batteur
Richie Ramone, et la non moins terrible Howling at the Moon, produite
par ... Dave Stewart d'Eurythmics.
Mais
les Ramones sont avant tout à nouveau en phase avec leurs fans,
notamment à Amsterdam où le groupe se produit devant plus
de 250'000 personnes.
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1985 |
Joey
et Dee Dee composent la chanson
Bonzo goes to Bitburg qui dénonce
la visite du Président Reagan dans un cimetière allemand
où des soldats nazis étaient enterrés. Le titre bénéficiera
d'une sortie en single, couplée avec un inédit des Ramones,
Go
home Ann avant d'être intégré à leur nouvel
album dont ils débutent l'enregistrement en décembre de la
même année.
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1986 |
Sortie
du successeur de Too tough to die,
Animal
Boy, qui confirme l'orientation résolument radicale du groupe,
avec des titres comme Love Kills ou Somebody put something in
my drink.
Même
si l'album n'apporte pas de renouvellement artistique notable, Animal Boy
aura tout de même le mérite de réinstaurer une certaine
confiance au sein du groupe, même si les relations ne sont pas toujours
au beau fixe.
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1987 |
Sortie
de Halfway to Sanity,
que les Ramones, résolument confiants, décident de produire
eux-mêmes aux côtés de Daniel Rey, un producteur-guitariste
dont le nom sera désormais à maintes reprises associé
au groupe, en tant que producteur et co-compositeur des futurs albums.
Même
si l'album explore en majeure partie la même veine dure que ses deux
prédécesseurs,
Halfway to Sanity contient également
quelques bons moments plus atypiques, comme I wanna live, Go
lil' Camara go ou encore A real cool Time.
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1987 |
Cette
année voit également le départ du batteur Richie
Ramone, qui semblait ne plus supporter l'autoritarisme du reste du
groupe. Mais les Ramones ne perdront pas au change puisque c'est Marky
Ramone, entre temps débarrassé de ses troubles alcooliques,
qui retrouve sa place derrière les fûts.
Parallèlement,
Dee Dee s'offre une parenthèse en solo sous le pseudonyme de Dee
Dee King le temps d'un album de ... rap.
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1988 |
L'inactivité
discographique des Ramones est interrompue par la sortie de Ramones
Mania, premier best-of des Ramones, qui regroupe plus de 30 titres,
dont un inédit, une reprise de Indian Giver.
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1989 |
Les
Ramones sont invités par Stephen King à composer le titre
principal de la bande originale de l'adaptation cinématographique
de son roman d'horreur Pet Semetary. Dee Dee s'acquitte brillamment
de cette tâche avec la chanson éponyme qui restera un grand
moment dans l'histoire du groupe. Le titre sera intégré sur
le nouvel album des Ramones, Brain
Drain, qui voit sa sortie en 1989.
Même
si Brain Drain restera un album de transition mettant un terme à
la période radicale du groupe, certains titres méritent l'attention,
comme
I believe in Miracles et la sublime reprise de Palisades
Park de Freddy Cannon.
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1989 |
Mais
un événement va venir chambouler le groupe cette même
année : le départ de Dee Dee. Même si le reste
du groupe eut de la peine à l'admettre, la perte de Dee Dee, qui
représentait à lui seul l'âme des Ramones ainsi que
le compositeur le plus prolifique du groupe, fut dramatique.
Mais
pour les Ramones (dont les deux seuls membres originaux étaient
désormais Johnny et Joey), il n'est pas question d'abandonner et
l'on se met déjà à la recherche d'un remplaçant.
C'est
le jeune Christopher Jean Ward (C.J.
Ramone) qui sera choisi. Non seulement pour ses qualités musicales
évidentes, mais aussi pour son auto-discipline, argument décisif
aux yeux de Johnny. Si CJ ne pallia bien sûr jamais l'absence de
son idole, Dee Dee, il eu le mérite d'apporter une certaine fraîcheur
à des Ramones vieillissants, notamment sur scène.
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1991 |
Les
Ramones profitent de leur tournée européenne pour sortir
un second disque live intitulé
Loco
live, enregistré à Barcelone en 1990. Deux versions
plus ou moins différentes en seront publiées, l'une destinée
au marché américain, et l'autre au reste du monde.
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1992 |
Après
trois ans d'absence en studio, les Ramones passent de Sire à Radioactive
Records pour la sortie de leur nouvel album,
Mondo
Bizarro. Ce disque marque notamment l'implication de l'ancien bassiste
du groupe, Dee Dee Ramone, qui signe bon nombre de chansons et l'intégration
définitive du petit nouveau, CJ Ramone, à qui l'on confie
le chant à plusieurs reprises. On note également une reprise
du Take it as it comes des Doors.
Dans
le magazine rock Spin, les Ramones sont définis comme l'un des 7
plus grand groupe de rock'n roll de tous les temps au côté
notamment des Beatles, des Stones, de Jimi Hendrix et de Led Zeppelin.
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1993 |
Le
groupe réalise enfin un vieux rêve : un album de reprises.
C'est fait avec Acid eaters,
qui contient notamment leurs versions de titres de Bob Dylan, les Rolling
Stons, les Who, Jefferson Airplane, ...
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1995 |
A
l'entame d'une nouvelle tournée mondiale, les rumeurs sur la séparation
du groupe se font de plus en plus pressantes. Au moment où
le punk revient à la mode avec des groupes comme Offspring et Green
Day, les Ramones voient en ce moment la période propice au succès
commercial dont ils ont toujours rêvé. Les Ramones décident
alors d'enregistrer ce qui sera leur ultime album studio,
Adios
amigos ! qui se révélera une réussite autant
commerciale que critique, contrairement à bon nombre de ses prédécesseurs.
Quelques mois plus tard, l'annonce officielle de la séparation du
groupe est faite.
Mais
les Ramones se voient proposer d'intégrer l'affiche du festival
itinérant Lollapalooza et acceptent d'y participer en compagnie
de grands noms du rock américain comme Soundgarden ou Rancid.
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1996 |
Les
Ramones décident de tirer leur révérence lors d'un
ultime concert, le 2263ème, à Los Angeles. Plusieurs artistes,
comme Lemmy de Motörhead, Ed Vedder de Pearl Jam ou encore Lars Frederiksen
de Rancid, viendront les rejoindre sur scène le temps d'un dernier
hommage. Le show fut enregistré et aboutit au quatrième et
dernier disque live du groupe : We're
outta here !. Une video
du même nom comprenant des extraits de concerts et des entretiens
avec les membres du groupe ainsi que divers artistes fut également
éditée pour l'occasion.
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...
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CJ
(Los Gusanos, puis Bad
Choppers), Dee Dee (diverses formations,
puis en solo) et Marky (Marky Ramone & The
intruders, puis Marky Ramone & the Speedkings) ont tout trois fondé
leur groupe. Joey, malade du cancer, s'est reconverti dans la méditation,
la défense de l'environnement et le boursicotage. La maladie l'a
finalement vaincu en avril 2001, à l'aube de ses 50 ans. Quant à
Johnny, il a juré qu'il ne toucherait plus jamais à une guitare
de sa vie.
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